Le e-commerce, grand champion de la consommation post-confinement.
- Benjamin Godart
- 17 juil. 2020
- 1 min de lecture
Les soldes d'été ont débuté ce mercredi 15 juillet. L'occasion de se demander, dans ce contexte particulier post-confinement, si nos habitudes de consommation ont été chamboulées. Non, la crise sanitaire n'a pas radicalement transformé notre monde consumériste. Elle a plutôt accéléré la mutation vers les nouvelles façons de consommer. Pendant le confinement, les Français ont massivement eu recours au digital pour se protéger du virus.
Confinement oblige, le temps passé devant les écrans a incité aux dépenses liées au loisir et divertissement : boom du commerce de jouets, de jeux vidéos et d'abonnements dématérialisés en tout genre ! L'achat internet par mobile séduit de plus en plus. Désormais, 3 internautes sur 10 achètent à partir de leur smartphone.
Cependant, le comportement d'achat a été modifié en se concentrant d'abord sur les produits de nécessité : la fréquentation des sites de commerce alimentaire a augmenté. Les dépenses alimentaires en ligne ont explosé, avec un taux de croissance des dépenses de +83% en avril 2020 par rapport à avril 2019. Les paniers contenant généralement moins de plats préparés et davantage de surgelés, de bio et de fruits et légumes. Une partie des Français a aussi déserté les hyper et supermarchés pour privilégier les commerces de proximité (boucherie, caviste, restaurant, traiteur...) en ayant recours au Click & Collect ou au Drive (réservation en ligne et retrait en magasin) par ordinateur.
Libérés, délivrés de nos façon de consommer ? Derrière les possibilités du digital, ce sont donc de nouveaux réflexes de consommations que les Français veulent faire perdurer : faire attention aux prix, aux origines, privilégier les produits français et les circuits courts.




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